TERR(A)INconnu(e)
Mai 2014, tu viens de
lire Partir, Calcutta, de Dominique Sigaud, et c'est tout
Calcutta-Kolkatta qui t'est revenue, Calcutta-Kolkatta marchée l'hiver 2005, puis
Calcutta-Kolkatta marchée sous la mousson de l'été 2005. L'odeur de la pluie, de la moisissure, les
rues envahies la nuit par les dormeurs, le Maidan rendu à la pluie, le linge qui ne sèche pas.
L'écriture parvient à traduire ce qu'on peut retrouver comme
étrange familiarité dans cette ville verticale, une ville familière
par ses matières, ses métiers sortis d'une mémoire ouvrière ou
paysanne, une mémoire de peu, mais une ville éloignée par les fantasmes
qu'on en a – MD, jamais allée à Calcutta. Une ville béance,
entre extrême matérialité et irréalité des fantasmes littéraires
qui lui ont donné l'étoffe de nos rêves.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire