samedi 10 mai 2014

Terr(a)inconnu(e)





TERR(A)INconnu(e)

Mai 2014, tu viens de lire Partir, Calcutta, de Dominique Sigaud, et c'est tout Calcutta-Kolkatta qui t'est revenue, Calcutta-Kolkatta marchée l'hiver 2005, puis Calcutta-Kolkatta marchée sous la mousson de l'été 2005. L'odeur de la pluie, de la moisissure, les rues envahies la nuit par les dormeurs, le Maidan rendu à la pluie, le linge qui ne sèche pas. L'écriture parvient à traduire ce qu'on peut retrouver comme étrange familiarité dans cette ville verticale, une ville familière par ses matières, ses métiers sortis d'une mémoire ouvrière ou paysanne, une mémoire de peu, mais une ville éloignée par les fantasmes qu'on en a – MD, jamais allée à Calcutta. Une ville béance, entre extrême matérialité et irréalité des fantasmes littéraires qui lui ont donné l'étoffe de nos rêves.

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